Gueuze de Belgique traditionnelle

C’est en 1972 que Frank Boon découvre la gueuze, bière vieillie qui perd un peu de son prestige. Il décide de racheter une gueuzerie dans l’espoir de remettre au goût du jour cette boisson locale. A force de travail, Frank Boon commence à agrandir sa gueuzerie, à rajouter des salles de brassage pour permettre de faire vieillir lui-même ses lambics et remet à la mode la gueuze.  Il est souvent appelé le sauveur de la gueuze.

Il réussit aussi à obtenir sur deux de ses gueuzes le label GTS (Guaranteed traditionnal Speciality) de l’Union Européenne qui définit que ses produits sont faits dans la tradition locale.

Aujourd’hui, l’entreprise est tenue par ses fils. On compte plus de 2,1 millions litres de lambics (bière à fermentation spontanée) qui vieillissent dans d’immenses fûts de chêne aussi appelés des foudres.

La gueuze est en fait un assemblage de bières lambics, c’est-à-dire qu’on a fait vieillir de la bière à fermentation spontanée dans différents fûts. On attend entre un et trois ans et on fait ensuite des mélanges avec ces différents vieillissements pour obtenir la gueuze.

En fonction du fût (son ancienneté, d’où il vient, la micro-culture qui s’est formée à l’intérieur), la bière lambic n’aura pas le même goût, d’où l’importance de faire des mélanges. Plus le foudre est vieux, plus la gueuze aura un goût travaillé.

En bouche, on obtiendra des choses variées mais plutôt dans l’acidité et la fermentation. On peut aussi ajouter des fruits ou du sucre aux mélanges pour créer des krieks, des faros et autres mélanges aux saveurs plus douces.